
L’activiste politique et formateur aux médias et à l’information Ernesto Yene fait un constat amer d’une utilisation lamentable des réseaux sociaux par les responsables des papiers politique de l’opposition. Une fois le diagnostic posé il esquisse quelques pistes de solutions. Lisons ensemble
Si vous suivez le profil des cadres de plusieurs partis d’opposition sur les réseaux sociaux et que vous vous rendez compte que sur 10 posts environ :
- 8 post sur 10, il insulte, dénigre un autre opposant.
- 3 post sur 10, il vous dit que son leader est le messi sans démontrer comment ou en quoi il le serait. Au lieu de relayer par exemple des post où son leader fait des propositions précises.
- vous aurez à peine 1 post /10 où il vante le travail d’un de ses camarades qui est sur le terrain ou d’un élu de son parti.
- 9 commentaires sur 10 il répond aux questions et critiques, avec des injures en dépit de son poste de responsabilité.
Il passe le temps à dire aux autres que ceux qui ne sont pas avec nous sont des sorciers, des pions etc . - 2 post / 10 il fera un effort compliqué ( alors que les raisons ne manquent pas ) de vous montrer en quoi et comment, pourquoi le #RDPC a échoué.
- il utilisera quand il s’ennuie 1 post sur 10 pour vanter des dynamiques ou actions communes où son parti est engagé. Il ne présentera même ses actions de terrain. WhatsApp devient pour certains une audience pour la publication des versets de haine sans arguments précis, et parfois on vous lit et vous observé comme un sorci€r en divagation.
Vous voulez qu’à la fin on retienne quoi ?
Si quelqu’un se sent concerné qu’il fasse des captures de ses 10 derniers post et fasse lui même une appréciation et analyse objective.
Vous êtes ici pour communiquer, convaincre aussi. Susciter un engagement des autres Camerounais spectateurs.
Si ce n’est pas le cas vous êtes là pour autre chose dans votre parti et on sait que des chargés de tourner en rond ça existe dans plusieurs partis d’oppositions.
Pour 2025 , les leaders du changement doivent cesser d’être des analphabètes numériques. Les cellules de Communication doivent procéder à une alphabétisation numérique des communicants et à un monitoring régulier des attitudes et postures de leurs cadres en ligne.
Un téléphone de 300 mille et un cerveau ne suffisent pas, faites vous conseillez par des gens qui peuvent vous dire un NON ou un OUI qui viennent de la tête et non du tube digestif.
On a besoin de leaders prêts pour les 360 communes et 180 sièges à prendre.
J’ai déjà dit.
Je suis à Emombo où on attend les lampadaires et bacs à ordures.
Ernesto Yene
Formateur EMI (éducation aux médias et à l’information)
DigitalRighter.
@à la une